Monia Lyorit

Maupassant – Brèves de campagne –

affiche-maupassant* MAUPASSANT – Brèves de campagne –

 

Tout public à partir de 10 ans
Durée : 1h10
Collaboration artistique Adeline Détée

Destiné à un public familial à partir de 10 ans, « Maupassant – Brèves de campagne» met en scène trois nouvelles écrites par Guy de Maupassant entre 1879 et 1889. On y rencontre Toine, l’homme qui couvait des oeufs, Boitelle, fils de paysan amoureux d’une femme noire et Le Papa de Simon, histoire lumineuse d’un petit garçon qui voulait un papa.

Grotesques, absurdes et touchantes à la fois, ces nouvelles à l’intemporalité des contes, donnent à voir et à entendre des personnages étonnants, émouvants, parfois détestables, plantés dans le décor rural d’un café, d’un port, d’un village normand…

Bienvenue dans les univers de Guy de Maupassant !

Presse :

Sud Ouest

Publié par É. B.

Maupassant, la vie en Normandie et Monia

La conteuse Monia Lyorit a interprété « Brèves de campagne », d’après le texte de l’’écrivain.

Monia Lyorit, comédienne conteuse, et son spectacle « Maupassant brèves de campagne » ont régalé la médiathèque de Saint-André-de-Cubzac vendredi soir. Armelle, la directrice, a rappelé que la conteuse est venue très souvent, surtout pour les enfants.Elle n’a pas précisé que les parents appréciaient autant que leur progéniture ses histoires, c’est pourquoi ils étaient venus nombreux rencontrer Toine, l’homme qui couvait des oeœufs, Boitelle, fils de paysan amoureux d’une femme noire et Simon, le garçon qui voulait un papa. Grotesques, absurdes et touchantes à la fois, ces nouvelles à l’intemporalité des contes, donnent à voir et à entendre des personnages étonnants, émouvants, parfois détestables, plantés dans le décor rural d’un café, d’un port, d’un village normand…

Tous ces héros de Maupassant, Monia les incarne, elle devient chaque personnage ; les figures burlesques prennent vie, leurs visages apparaissent, et leurs répliques sonnent. Mais comment fait-elle ?

Salves

« Je suis d’abord conteuse. C’est donc tout naturellement que je raconte ces histoires. Je ne dis pas le texte de Maupassant. Je m’appuie sur les images qu’il suggère et restitue les répliques de ses personnages. Je conte avec mes mots. Lorsque je raconte ces histoires, j’ai l’impression de parler de ma famille, à la fois terrible et touchante, soudée à la terre, comme si j’avais déjà en moi, au fond de ma bouche les mots de ce vocabulaire paysan bien que n’étant pas normande. Ces histoires dépassent, bien sûr, la Normandie. »

Pour ce spectacle, la comédienne a collaboré avec Adeline Détée, afin d’apporter du rythme à la mise en scène. À entendre les salves d’applaudissements qui se répétèrent à la fin de la représentation, il ne fait aucun doute que le public était conquis et prêt à en redemander !

É. B.

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La Montagne – Décembre 2016